BERNE, 10 SEPTEMBRE 2025 - Aujourd'hui à midi, devant le Palais fédéral à Berne, le message était clair : 117 388 personnes en Suisse ont signé une pétition pour demander le sauvetage immédiat du centre antipoison 145. La pétition « Sauvez Tox Info Suisse ! » a été transportée sur une civière pour être remise à la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider.
En ambulance pour une injection financière : plus de 100 000 demandent à la conseillère fédérale Baume-Schneider de sauver le centre antipoison 145

Pour la remise de plus de 100'000 signatures, les initiateurs se sont rendus en ambulance devant les portes de la Chancellerie fédérale. L'urgence de la demande est devenue évidente au plus tard lorsqu'une civière a été sortie, sur laquelle reposait symboliquement un combiné téléphonique rouge surdimensionné, représentant le centre antipoison. Cette action avait pour but de montrer : Le centre antipoison est lui-même devenu une urgence - et la population attend un sauvetage rapide.
Des politiciens et des représentants de la société civile et du secteur de la santé ont réaffirmé sur place le large soutien de la société civile pour la sauvegarde de Tox Info Suisse et ont confié le sort de l'institution à la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. Avec le financement transitoire pour 2026 de 1,1 million de francs suisses, elle peut sauver le service gratuit pour le moment. Le Conseil fédéral n'agirait pas de lui-même, car il est tenu, selon l'article 30 de la loi sur les produits chimiques, de désigner un service d'information sur les intoxications et d'indemniser financièrement ses tâches. Lors de sa séance du 3 septembre 2025, le Conseil fédéral s'est engagé à assurer le financement du centre antipoison. Mais au lieu des fonds fédéraux nécessaires, ce sont des privés qui doivent financer le service. Si cela ne se fait pas sur une base volontaire, la Confédération fera élaborer une loi à cet effet. D'ici là, le centre antipoison sera mort depuis longtemps.
Ces derniers jours, les organismes privés ont fait savoir à plusieurs reprises qu'ils n'avaient pas les moyens de se substituer à la Confédération. « Notre demande de pétition est plus urgente que jamais avec la décision du Conseil fédéral de la semaine dernière », dit le président de Tox Info Suisse et médecin de famille Josef Widler. « Madame la conseillère fédérale Baume-Schneider, libérez maintenant les fonds fédéraux nécessaires ! »
Le centre antipoison 145 remplit le mandat fédéral
Le centre antipoison 145 est accessible 24 heures sur 24, il est gratuit et sauve chaque année des milliers de personnes d'intoxications graves. Mais sans l'aide immédiate nécessaire, ce service irremplaçable risque de disparaître. Alors que Tox Info Suisse remplit un mandat fédéral (LChim, art. 30), la Confédération ne prend en charge qu'un dixième des coûts - beaucoup trop peu. Une interruption aurait des conséquences graves : Les parents de jeunes enfants et d'autres personnes concernées se retrouveraient sans point de contact en cas d'urgence, le personnel médical sans soutien central. Les coûts de la santé augmenteraient, car davantage de personnes devraient se rendre dans les services d'urgence surchargés. « Nous ne pouvons pas laisser faire », demandent les plus de 100'000 personnes en signant la pétition déposée aujourd'hui.
La pétition s'adresse directement à la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider avec la demande suivante : « Le 145 est en danger vital - Madame la conseillère fédérale Baume-Schneider, prenez les mesures nécessaires pour sauver Tox Info Suisse » !
Texte de la pétition : Pétition Sauvez le centre antipoison 145.
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