Lampes basse consommation et mercure

Le mercure est un métal qui se trouve à l’état liquide lorsqu’il est à température ambiante et qui s’évapore lentement. C’est principalement en inspirant ces vapeurs que le corps humain absorbe le mercure. En revanche, le fait d’en avaler de petites quantités ne pose aucun problème, car le mercure n’est pas absorbé par l’appareil digestif.

Quantité maximale légale de mercure à partir de décembre 2012: lampes basse consommation < 30W max. 2.5mg, 30-50W max. 3.5mg et 50-150W max. 5mg. En comparaison, les anciens thermomètres pour mesurer la fièvre en contenaient env. 1 g, soit une quantité env. 300 fois plus élevée.

Depuis 1995, Tox Info Suisse a recensé plus de 5000 demandes de renseignement concernant les thermomètres à mercure. Parmi celles-ci, aucun symptôme n’a été observé comme étant la suite d’une inhalation des vapeurs de ce métal. Parmi les quelques 400 demandes de renseignement au sujet des lampes basse consommation, on n’a pas non plus observé, jusque-là, de symptômes dont le mercure aurait été la cause. Dans un cas, l’analyse d’urine d’une personne a révélé de faibles quantités de mercure, 10 jours après que cette personne avait cassé une lampe de ce type.

Il n’existe aucune indication laissant penser que les petites quantités de mercure, que contiennent les lampes basse consommation, représentent un danger pour la santé. Par précaution, on recommande de prendre les mesures suivantes lorsqu’une lampe de ce type se brise.

Mesures à respecter lorsqu’une lampe basse consommation se brise:
- Bien aérer la pièce
- Récolter les débris et les autres morceaux et mettre le tout dans un bocal à conserves hermétique
- Déposer le bocal dans une déchetterie ou dans un point de vente


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Cornelia Reichert, Christine Rauber-Lüthy
Septembre 2016